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mercredi 9 février 2011

Raid Grand Riviere 2011

Cela faisait quelques temps, que les différentes courses qui composent le défi des mornes (challenge de courses nature organisé par le club tchimbe raid sur toute l'ile), me titillent. Déjà 4 des courses sur 7 de la saison 2010/2011 ont déjà eu lieu.
En ce début d'année, je parcours les diverses courses à planifier pour la saison et je m'aperçois qu'il y a le raid Grand Riviere (5 eme course du défi des mornes) dans la ville du même nom, le 6 février 2011. 

Lieu: GRAND-RIVIERE
Départ /Arrivée : Front de Mer
Horaire:  Rassemblement, Pointage 6h30  -  Départ 07h25
Equipement: Réserve d'eau de 1,5 litre minimum, 1 chapeau, des chaussures adéquates, 1 sifflet, 1 couverture de survie et 1 trousse de secours.
 
Grand Parcours: 21 km - environ  1000 m de dénivelé +     / Coefficient défi des mornes: 2
Partir du Bvd Gral de Gaulle, bvd Ste Catherine, vieux bourg, passer sur le pont, en direction de Ti-morne, traverser la D10, aller vers Beauséjour, Charmiettes, Maison du moine, Trou Navet,
faire demi-tour, redescendre vers Maison du moine, à droite vers Bois Jean Claire, Morne aux gueules, prendre Potiche à droite, descendre jusqu’à la D10, traverser Fond Potiche (Gragi), traverser la D10, en direction de Beauséjour, suivre le balisage, remonter vers Charmiettes, redescendre, vous êtes à 2km de la ligne d’arrivée, traverser la D10, Ti-morne, passer sur le pont à droite, vieux bourg, longer la rivière, bvd Ste Catherine, Bvd Gral de Gaulle, ligne d’arrivée.



Problème, je suis franchement « rhinopharyngité » depuis deux ou trois jours, nous sommes le premier février et la date limite d'inscription est le deux à FORT DE FRANCE. Ne pouvant m'y rendre, je me résous à ne pas participer à cette course, de plus, je n'ai pas dépasser l'heure et quart d'entrainement depuis un mois. Finalement j'envoie un email (pour ne pas avoir de regret) à l'organisation pour vérifier si une inscription est possible à posteriori et le mercredi matin, on me confirme par email que je peux m'inscrire le jeudi matin au LAMENTIN. Je les remercie, et précise que je viendrai m'inscrire, sauf que le jeudi matin, je suis terrassé par une nez deux fois plus bouché que la veille, une gorge sèche et une vilaine céphalé matinale dont moi seul ai le secret...
Toujours ce jeudi 3 février, vers midi, je reçois un appel, d'un des organisateurs qui me dit que je suis pré-inscrit suite à mon email et qu'il m'a attendu toute la matinée. Bon ok, le sort s'acharne donc je m'engage. Ma Valérie, se transporte au LAMENTIN et m'inscrit pour le parcours long qui fait 21 kms pour 1000 mètres de dénivelé positif sur les flancs de la montagne pelée.
Nous trouvons à l'arrache un logement sur place afin de ne pas avoir à me lever à 4 heures du matin pour traverser l'ile du sud au nord.
Aprés une nuit finalement courte, me voilà sur la ligne de départ à 6 heures 30 pour percevoir le dossards et la puce de chronométrage. Rapidement en leur possession, je patiente en croisant des camarades de TRINITE mais aussi Romuald, le médecin avec qui j'avais terminé mon défi bleu 2010. Le départ est prévu à 7 heures et 25 Minutes. 

Je m'échauffe sur la magnifique digue de Grand Riviere.

Au menu, une montée de 6 kms 700 pour avaler 750 mètres de dénivelé sur les pentes de la pelée. Puis une descente une partie en retour des 6 kms 700 puis direction le nord est pour une descente jusqu'à 13 kms 500 de course, le final alterne montée et descente pour finir sur les deux dernières kms de la course qui sont aussi les deux premiers parcourus (donc en descente, vous l'aurez compris).
7 Heures 20: Briefing de course par le président du TCHIMBE RAID qui nous annonce qu'il n'y aura de t-shirt que pour les 50 premiers de la course, bon ça c'est fait, pas de T-shirt pour moi...

7 heures 30: Nous rejoignons la ligne de départ, les coureurs du grand parcours (le mien, 21 kms) et ceux du petit (16 kms) prennent le départ en même temps, suivi des randonneurs qui faisaient quelques kilomètres de moins. La différence entre le 16 et le 21 et que le premier ne va pas jusqu'au bout des 6,700 kms d'ascension et bifurquent à droite au 17 eme kms du grand parcours.
Pas de pistolet pour le départ, et un bon vieux « à vos marques, prêts, partez! » Nous annonce le départ. Cela part vite devant mais pour 80% du groupe, c'est plutôt calme, je ne connais pas le parcours mais j'en ai entendu parler car il s'agit du même départ que pour la transmartinique, 800 mètres dans le village pour rejoindre un goulot qui mène à un chemin qui attaque sérieusement le dénivelé.
Je pars prudemment et comme prévu, à la fin des 800 mètres, nous voilà presque à l'arrête sur le goulot. J'essaie de doubler des gens mais c'est mission quasi impossible, alors je prends mon mal en patience.
La montée ce passe plutôt bien pendant les 4 premiers kilomètres, où j'ai l'agréable surprise de trouver des toutes petites portions de plat ou de descente que je n'avais pas envisagé à la vue du profil. Finalement au bout des quatre premiers, je commence à sentir (déjà) des signes de faiblesses sur le plan musculaire, je me fais pas mal doubler à partir de maintenant mais je me dis que je reprendrai des places dans la descente (qui est censé être mon point fort...). En fait, je n'avais pas envisager cette course et ne l'ai pas préparé du tout, surtout le dénivelé et encore moins la distance, en même temps, je sors de la préparation longue du défi bleu de début décembre, et je pense que cela peut passer largement.
Du 4 eme au 5 eme kilomètre ça cale de plus en plus, en même temps que le degré de l'a pente s'accroit, je commence à croiser les premiers coureurs qui sont déjà sur le retour des 6,700 kms et qui en ont déjà 7,7 dans les jambes, je m'efface du chemin à chacun de leur passage pour ne pas leur faire perdre de temps et je les encourage, mais j'en oublie ma course et perd beaucoup de temps à faire des politesses. Je dois vous avouer que j'ai été bluffé par la puissance dégagée par les premiers de la course, qui dévalait la pente comme des cabris, un des camarades de TRINITE, un antillais équipé de bâtons, m'a surpris par sa technique de bâton en descente, tellement il allait vite et loin dans ses enjambés et ses plantés de bâton (Jean claude DUSS peut en pendre de la graine). Finalement, je continue mon ascension avec toujours autant de difficultés musculaires et je commence à croiser ceux qui m'ont doublé il n'y pas si longtemps que ça. Je ne dois plus être loin du sommet de ma course. J'aperçois au bout du chemin, deux membres de l'organisation qui procèdent au pointage, je vais jusqu'à eux et touche symboliquement une feuille à leur proximité, il était temps, j'attaque la descente.
Je suis surpris de croiser très peu de coureurs en train de monter, j'en déduis que je suis dans les derniers de la course (déjà!!!).
Je descends, mais de par la technicité de la pente, je m'amène à une nouvelle réflexion: Je suis médiocre sur le plat, nul en montée et JE NE SAIS PAS DESCENDRE NON PLUS!!!
Bref, je double un gars en descente mais me fait doubler à deux ou trois reprises, nous entamons des partis faux plats et cela remonte parfois, c'est le double effet kiss cool d'un profil sportrack, les plat et descente en montée sont invisible et les plats et les montée en descente le sont également (invisibles). Je me fais doubler par deux antillais sur un faux plats descendants et me fait un point d'honneur à essayer de les accrocher. Point d'honneur de petite envergure car je reste derrière sur seulement 500 mètres, je les garderai en ligne de mire jusqu'à la fin de la descente et j'en rattrape un au ravitaillement au 12.5 kms de course. Du 10 eme km au 12 eme, il s'agit de grand chemin en ligne droite au milieu de champs labourés et en contre bas on distingue la mer. C'est magnifique mais un peu long. J'ai oublié de vous parler du sol qui est particulièrement meuble en raison de la forte humidité locale.


J'en reviens au ravitaillement du 12,5 kms, eau, banane sèche et je repars, on croise alors des randonneurs, et très peu de coureurs, j'enchaine là sur une descente puis une montée en pavé ultra glissant tant en descendant qu'en montant, je perd encore deux places dans cette partie.
S'en suit des montées puis descentes courtes dans des passages très techniques où je ne vois plus mes pieds, tellement il y a de boue, à des moments, j'ai cru que je laissais mes chaussures dans la boue noire avec l'effet ventouse. Finalement j'arrive au dernier point d'eau de la course au 17 eme kilomètre; je repars pour quelques mètres et un bénévole me demande si je fais le long ou le court et il m'invite à prendre à gauche, une longue montée de béton m'attend, j'ai du jus, je décide de forcer ma foulée pour finir fort derrière car je sais qu'à la fin de cette montée, m'attend la descente pour rejoindre la ligne d'arrivée. Je monte alors aisément cette portion, sans jamais me retourner, mais sans jamais voir personne devant moi, sauf à un moment un pointage. Arrive la descente où je relance, je suis super bien et je double même un coureur.
Je déroule jusqu'à la ligne d'arrivée, je suis essoufflé par l'effort consenti sur les deux derniers kilomètres, mais je me trouve frais par rapport à la distance parcouru. Je finis en 3 heures 4 minutes et 57 secondes.
Finalement ma seule surpris aura été de ne voir quasiment plus de coureur à partir du kilomètres 7, les dés étaient déjà joués à partir de ce moment là?!?
Je retrouve les camarades de TRINITE qui m'ont mis plus d'un quart d'heure dans les dents, ils sont contents de leur course. Moi aussi, je suis assez content d'avoir tenu la distance en ne faisant que très peu de sortie longue depuis un mois. J'ai bien pris conscience de mes limites en montée, sachant que mes sorties n'excèdent pas les 500 mètres de D+. Je dois travailler les descentes très techniques. A la lecture des résultats, me voilà 101 eme sur 125 dont 120 arrivants pour une vitesses moyenne de 8.11 kms, pas très rassurant tout ça, sauf qu'à la lecture des résultats du petit parcours, j'aurai fini 15 eme sur 50 avec la même vitesse de course.
Mouais, disons qu'on se rassure comme on peut...


Points positifs:
  • Plus de problème de matériel
  • Pas d'ampoule avec mes nouvelles chaussettes bv sport, pas de blessure
  • Tenue de la distance à faible vitesse avec les acquis de novembre
  • De la course: Balisage correct, aiguillage parfait pour ceux qui ont des oreilles....


Points négatifs:
  • Limite musculaire en ascension: surpoids et manque d'entrainement spécifique montée
  • De la course:
    - T-shirt seulement pour les 50 premiers....
    - Des coureurs n'ont pas pointés sur les deux points de contrôle du grand parcours et sont tout de même classés sur celui ci...
    - Annonce des distances de courses et du parcours à seulement quelques jours du jour J 

    Fred, team life experience

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