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lundi 13 décembre 2010

CR défi bleu 2010

Le défi bleu 2010

1600 D+


Vendredi 10 décembre 2010 il est 21 heures et 30 minutes, rendez vous à la pointe Marin (SAINTE ANNE) pour prendre le bus en direction du FRANCOIS (commune de départ).
Nous prenons le bus à quatre compères: Laurent, William, Germain et ma pomme.
De gauche à droite:
Germain, Laurent et William.
Au FRANCOIS nous y retrouvons Jean Marc, le plus rapide de nous tous.

Nous voilà sur la place des fêtes du François, après un pointage du dossard, nous prenons le temps de boire un café et nous allonger dans l'herbe, histoire de penser à autres choses. Dans cette attente, nous entendons des applaudissement: ce sont les coureurs de la transmartinique qui arrivent sur le ravitaillement, ils en sont à leur 72 eme kilomètre dont 3600 mètres de dénivelé positif. Quand je vois l'état de certains, je me pose des questions existentielles quant à ma participation sur cet ultra l'année prochaine.
Déjà on va commencer par faire ce défi bleu de 58 kms et 1600 mètres de dénivelé positif. Il s'agit de la troisième édition et de ma troisième participation, la première année il ne faisait que 55 kms, j'avais fini 54 ème en 5,42 km/h de moyenne, l'an dernier je me suis bléssé sur la plage de l'anse trabaud (déchirure de l'ischio droit) et j'avais abandonné à 8 kms de l'arrivée à l'anse à prune...
Cette année me voilà, ultra motivé avec pour objectifs de finir, en moins de 10 heures serait un plus. Pour cela j'ai suivi un plan d'entrainement millimétré à 4 entrainements semaines. Je me suis blessé il y a 15 jours en faisant du dénivelé, l'ischio gauche a pété comme un élastique et depuis j'ai une gêne, blessure probablement lié en un léger sur-entrainement. Le médecin m'a prescrit un cuissard pour tenir le muscle et je n'ai plus qu'à prier pour qu'il n'explose pas en plein vol.
L'heure approche, l'ambiance est détendue. 
Nous sommes prêts:

Cet année, j'ai fait déposer un sac à cap chevalier pour changer de chaussure, de tenue et éventuellement réparé les bobos. Sur le plan de l'équipement, j'ai commis une erreur mais je ne le sais pas encore, à la place de prendre mon sac d'hydratation queshua avec lequel j'ai fait tous mes entrainements (Le bleu), j'ai pris celui qu'un collègue m'a prêté (Merki Francki) le vert anis, le modèle queshua trail, plus léger de quelques grammes avec une bande velcro pour le serrage ventral. Dans l'aprés midi, j'ai procédé aux réglages que je pensais millimétrés...
Au niveau de la frontale, j'ai reçu la veille ma fenix HP20, un vrai phare sur le front et pour les chaussures ce sont mes fidèles MIZUNO CABRAKAN qui vont m'accompagner jusqu'au cap chevalier.

L'heure fatidique approche et l'organisation nous invite à nous approcher de la ligne de départ.

J'y croise, un médecin que j'ai rencontré quelques mois plus tôt, je le salue et je constate qu'il est super équipé, tenue « skin » et bâton télescopique tip top, je savais qu'il courrait et je le sens affûté pour l'événement, je lui souhaite du courage.
J'allume ma HP 20 et là « ouahou » un vrai projecteur qui me renvoie sa puissance avec les bandes réfléchissantes des chasubles des autres coureurs.
Minuit, le départ retenti, nous voilà partis.

Je me cale sur un rythme lent mais d'une manière générale et pour une fois, j'ai le sentiment que cela ne part pas très vite. La seule chose que je constate au bout de quelques hectomètres, la ceinture ventrale du sac me remonte jusqu'au pectoraux, en fait j'ai l'impression que l'harnachement glisse sur le chasuble réfléchissant obligatoire pour le départ. Je serre de plus belle la sangle mais cela glisse toujours. Finalement j'opte pour enlever le chasuble, remettre le sac, puis le chasuble par dessus et là mauvaise surprise j'ai super mal réglé le sac et la ceinture ventral me remonte toujours jusqu'au pectoraux, cela commence mal, j'ai fait un kilomètre et j'ai déjà fait un louper. Pas grave je resserre de plus belle la sangle pour quelle reste au niveau du nombril, elle a tendance à remonter et pour la contenir je cours avec les mains calé sur l'arrière du sac. Les premiers kilomètres sont roulants, je suis avec Laurent mais je sens qu'il est prudent plus prudent que moi et je ne veux pas me mettre sur un faux rythme, je continue en le laissant sur son rythme. Je pense que Germain et William sont derrière. Jean Marc doit déjà être loin devant.
La température est plus élevé que les deux précédentes éditions mais je suis sur un bon rythme, juste gêner par le cuissard de compression que je n'avais jamais mis auparavant.

3 eme kilomètre: J'arrive à l'habitation clément, je vois Jean Marc me dépassait, lui aussi est parti doucement. Il a une belle foulée et me laisse sur place.
Le seul point positif sur ses premiers kilomètres est que dés que je rattrape quelqu'un ou que l'on me double, je vois les coureurs manipulé leur frontale, je pense que ma lampe est tellement puissante qu'ils ne voient plus rien le temps de se réadapter à leur luminosité frontale :)

5 ème kilomètre: J'aborde déjà la première difficulté: le morne valentin, 2 kms d'un mur en goudron de 300 mètres de haut, une horreur pour les jambes et le cardio. Finalement je l'ai tellement bien anticipé que je vais le franchir, dans un rythme relativement soutenu et en ne faisant que doubler des coureurs, deux ou trois coureurs me rattrapent toutefois dans cette ascension.
Derrière Valentin une belle descente toujours goudronnée puis une montée dans un chemin en terre, premier petit coup de chaud dans cette montée où je commence à avoir mal aux jambes (déjà!!!)

10 ème kilomètre: Après une nouvelle descente goudronnée dans laquelle je me suis encore battue avec mon sac à dos et ma sangle qui ne cesse de remonter et que je ne cesse de resserrer, j'entame la montée de la montagne du Vauclin qui culmine à 520 mètres (c'est le mont blanc du sud de la Martinique), la première partie est bitumée puis un ravitaillement et on enchaine sur un chemin de croix (un vrai avec des croix, huit ou dix je ne sais plus) boueux, pentu, avec des marches. La partie bitumé passe plutôt bien, je passe devant le ravitaillement où une dizaine de personnes s'agitent à boire et s'alimenter, l'opportunité est trop bonne, je saute ce ravitaillement en ne prenant pas le temps de m'arrêter, juste le temps de donner mon dossard au pointage, je viens de gagner dix places en 2 mètres, je suis trop fort. En même temps, j'ai ce qu'il faut pour boire et de quoi m'alimenter, c'est alors parti pour le chemin de croix: un vrai calvaire, je vais m'y arrêter par deux reprises. Je suis méfiant, c'est dans ce genre d'effort que j'ai perdu la bonne santé de mon ischio, alors je franchis toutes les marches avec la jambes droites et j'y laisse du jus, d'autant que l'ischio gauche me lance parfois et je sens qu'il me brûle, je saurai bientôt pourquoi...
Je parviens tant bien que mal au sommet de la montagne, 5 ou 6 coureurs m'ont doublé dans la montée. J'attaque la descente qui est mon point fort mais je compte m'économiser. Cette année elle n'est pas ou peu glissante, je double deux ou trois coureurs, tout en assurant mes appuis et un rythme retenu. La fin de la descente arrive et je rejoins le bitume et une montée dans laquelle m 'étais apparue une crampe au mollet gauche l'an dernier, je stresse, je l'attends mais elle n'arrive pas, d'ailleurs pas de crampe pour cette année malgré quelques prémices, encore un point positif.
J'entame alors la longue descente vers la bananerais qui mène au stade du VAUCLIN, deuxième ravitaillement de la course. Dans la descente, je suis rejoins par William et je suis très surpris de sa présence à mes côtés, en effet, il a la vingtaine, est beaucoup plus affûté et meilleur coureur que moi mais ne s'est pas préparé spécialement pour l'épreuve. Il se plaint de la cheville et tout à coup me voilà pris de nausées, j'ai pourtant une bonne digestion en course même si j'ai du mal à avaler du solide. Je ne comprends pas et finalement, je me rends compte (après un bon kilomètre) que c'est la sangle surserré au niveau de mon estomac qui me fait souffrir, à partir de ce moment, je détache complétement la sangle jusqu'à la fin de la course, les nausées s'estompent peu à peu jusqu'au stade, j'ai un sac qui se promène sur le dos mais je n'aurai plus aucune nausée jusqu'à la fin de la course. Nous descendons tranquillement dans la bananeraie où William me mettra quelques centaines de mètres dans la vue. Je croise Olivier, un collègue de TRINITE qui fait la transmartinique, il boite un peu, je lui demande s'il va bien, il me dit que c'est ok, seul une tendinite commence à le faire souffrir, je lui dis qu'il pourra se faire strapper au stade du VAUCLIN et il me demande dans combien de temps nous y serons: je lui dis entre 5 et 10 minutes (en fait le premier temps et pour moi, le deuxième et pour lui mais nous n'avons pas le même kilométrage dans les jambes;)), Je lui souhaite du courage et je continue ma course.

17 ème kilomètre: Enfin le ravitaillement du stade du VAUCLIN, où nous sommes accueillis par des percussions, cela motive! Je retrouve William qui s'hydrate et s'étire, je bois également. Initialement le comptais changer de chaussette, mais mes pieds ne me font pas souffrir, alors nous repartons avec William. Nous marchons sur 2 kms avec une montée dans un champ de 150 mètres D+. 
 
19 ème kilomètre: Arrivés en haut sur le bitume nous repartons en footing pour rejoindre un nouveau champ et une succession de montées et de descentes de 4 kms pour rejoindre la nationale que nous allons traverser pour rejoindre le ravitaillement de macabou. 
 
23 ème kilomètre: Traversé de la nationale pour attaquer deux kilomètres d'un chemin caillouteux en faux plat montant, à partir de maintenant nous ne croiserons qu'une fois ou deux le bitumes, nous rejoignons le ravito en marchant à 7 à 8 km/heure.

25 ème kilomètre: Le ravitaillement du Grand Macabou me permet de faire le plein de la poche à eau. J'ai le malheur de me mettre à genoux pour faire un peu de rangement dans mon sac et je sens que les jambes ont déjà un bon coup dans les fibres, j'ai les prémices de crampes qui n'arrivent pas et tant mieux. Il reste 33 kms à parcourir. Je suis à 4 heures et 4 minutes de course, j'avais reconnu les 33 kms restants en 5 heures très cool, 3 semaines plus tôt, j'en déduis que je peux tenter les 9 heures 30 minutes si les jambes tiennent. Au niveau cardio et souffle, je suis plus que bien, seule une blessure ou une défaillance peuvent me gâcher la suite de la course. Nous voilà repartis, toujours avec William, sur les plages de l'atlantique à la conquête du prochain ravitaillement qui se trouve à cap macré. S'en suit 5 kms de sable fin où il est difficile de développer une foulée. Je marche sur toute cette partie et court dans le sous bois ou la roquaille que nous cotoyons au rythme des changement d'anses. William me largue. 
 
30 ème kilomètre: J'arrive au ravitaillement de cap macré, William est déjà reparti. Par contre je retrouve le medecin que j'ai croisé au départ, il repart. Surprise pour moi et non pour lui, il y a Jean-Marc qui bois une soupe, assis sur une chaise, je me doute que quelque chose ne doit pas aller pour lui et il me dit qu'une récente blessure au mollet s'est réveillée, je l'invite à continuer la course en marchant mais je sens qu'il n'en a pas le cœur, surtout qu'il est performant et que finir en marchant ne doit pas le ravir. Je repars et j'apprendrai plus tard qu'il abandonnera là où je l'ai quitté.
Je repars pour 10 kms pour rejoindre le ravitaillement de cap chevalier où m'attend mon sac. Sur ses dix kilomètres, je marche de manière très dynamique dans les 6 à 8 kms/heures en fonction de la topographie. Je sens que les jambes ne sont plus trop là mais j'ai le moral. Seul mon ischio gauche me brule de plus en plus mais je ne m'attarde pas dessus en m'équipant de mon lecteur mp3 pour penser à autre chose. Je vais faire ses 10 kms en doublant autant de fois que je me serai fait doubler, le bilan est positif mais je me suis senti bien seul sur ce tronçon.---------
William quant à lui réalise de beaux clichés enfin pour les trois premiers :)



40 ème kilomètre: Cap chevalier me voilà, j'y retrouve William, que j'avais retrouvé de visu depuis deux kilomètres et qui finalement est arrivé 45 secondes avant moi au ravitaillement, je prends mon sac et sors mes affaires de rechange. Je change mes chaussettes, je n'ai qu'une grosse ampoule au pied droit, je remet de la crème sur les deux pieds, je change de cycliste et je change mes chaussures. William me voit et me demande quand je l'ai dépassé, je lui dis que je suis arrivé après lui au ravitaillement. Je suis content, de nouvelles chaussures, nouvelles chaussettes (Merki Francki), nouveau cycliste, je sens que j'attaque une nouvelle course , surtout que là je vais sur mes terrains d'entrainement, mouais! On en reparle dans 4 kms...
Nous repartons ensemble avec William, direction anse trabaud dans 7 kms. Nous attaquons une descente empierrée, je sens que mes pieds bougent dans mes chaussures mais je ne m'en soucis pas plus que ça. Nous montons une côte et s'en suit une longue descente où William relance en courant, c'est la dernière fois que je le vois sur la course. Je n'ai plus de jus sur le plan musculaire, j'ai les ligaments extérieur du genoux droit qui commence à me faire souffrir depuis peu et mon ischio me brule toujours autant à la jambe gauche. Je passe une passerelle en bois « aux anglais » et là c'est la surprise, en voulant bien faire, l'organisation à fait passer une machine agricole qui à tout élaguer sur une largeur de 2 mètres 50 mais la trace roulante sur laquelle je m'entraine a disparu. Je suis dégouté cet endroit que je pensais roulant, ne serait ce qu'en marchant, ne l'est plus, je prends un coups au moral, mais je continue jusqu'à un endroit précis que je n'avais pas reconnu:

Le mur du 44 eme kilometre: Et là c'est le drame, je marche de moins en moins vite, j'ai la tête qui tourne, je regarde ma montre GPS et elle me dit que je suis à 3 kms heure, c'est pas possible, je ne l'ai pas vu venir, moi qui apporte une attention particulière à l'hydratation et à l'alimentation, je prends un coup de bambou. Le moral n'est plus là, mes jambes se transforment en deux bouts de bois, c'est le premier mur que je prend et bien je m'en rappellerai. Bref, heureusement que j'ai sur moi des gels coups de fouet, j'en prends un, je bois, mange une barre difficilement et je continue à 3 km/heure, j'ai les larmes aux yeux en me demandant si la machine va repartir....

47 ème kilomètre: Anse Trabaud, je bois du coca et encore du coca, je mange des raisins secs et ne traine pas, je sens que le moral reviens, j'ai à nouveau de l'énergie mais la seule chose qui ne reviendra jamais ce sont les jambes. J'ai également les pieds en feu, le changement de chaussure n'a pas été bénéfique d'une ampoule, je suis passé à 7 ou 8. Ce sont pourtant des chaussures avec lesquelles j'ai quelques kilomètres à mon actif mais je pense que j'ai du mal serré les lacets à cap chevalier...
Je repars pour une portion de plage puis la savane des pétrifications (paysage lunaire), le soleil est parmi nous depuis cap chevalier mais je n'ai pas chaud, ni froid d'ailleurs. Les bénévoles de trabaud m'ont annoncé le prochain ravitaillement à l'anse à prune à 5 kilomètres. Je connais c'est là où j'ai abandonné l'an denier mais le manque de lucidité m'a fait oublié que j'avais abandonné au 50 eme l'an dernier et que je suis au 47 eme donc le ravito est soit a 5 kms soit à l'anse à prune mais pas aux deux endroits en même temps.
J'attaque donc la phase de plage de l'anse trabaud et je psychote car je me suis blessé sur cette portion l'an dernier. Finalement pas de blessure et j'enchaine difficilement sur la savane. J'oubliais je suis au 48 eme kilomètre et j'ai du perdre 10 places en 4 kms, super rentable le mur du 44.

50 ème kilomètre: Anse à prune, je fais un pas de plus, yes, j'ai fait mieux que l'an dernier mais il n'y a pas de ravitaillement ?!?. La seule qui est bien là c'est la mer des caraïbes mais je ne la bois pas!!!

52 ème kilomètre: Les salines, enfin un ravitaillement, du coca et encore du coca et c'est reparti mais toujours avec mes deux morceaux de bois qui me servent de jambes. 



Impossible de courir, alors je prends mon mal en patience et je marche jusqu'à l'arrivée. Je l'ai un peu mauvaise, la première année je courrais encore sur cette portion, j'allais pas bien vite mais j'avais du jus. Je reconnais au loin, au moins à 500 mètres, le medecin, je décide de le rejoindre si j'y arrive pour finir avec lui et cela me permet de me donner un objectif car sinon je n'en ai plus qu'un, certainement le plus noble: finir.
Je le remonte à 1,5 kilomètre de l'arrivée, nous discutons, je lui dis que je n'ai plus de jambes et les pieds en feu, lui me dis que ça va. Nous décidons de finir la couse ensemble, les 10 heures de course étant passé depuis IGESA à l'anse carritan. Je profite d'avoir un medecin à mes côtés pour analyser mes maux et je lui dis que mon ischio gauche me fais atrocement souffrir malgré le cuissard acheté pour l'occasion, il me dit alors que je suis brûlé en bas du cuissard. Cela s'appelle le double effet kiscool, l'ischio a tenu mais je me suis brûlé la jambe et cela fait encore très mal même au moment où j'écris ces quelques lignes.

Nous traversons le bourg de SAINTE ANNE. La fin est proche encore une montée (celle du cimetière), nous redescendons vers la pointe MARIN. Sur la dernière ligne droite, nous apercevons la ligne d'arrivée, Romuald (Le medecin), m'invite à courir pour finir, c'est ce que nous faisons mais j'ai du mal, nous finissons ensemble sur la ligne en 10 heures 19 minutes et 33 secondes soit une moyenne de 5,62 Km/heures et une place de 63 sur 154 arrivants pour 180 et quelques partants.
William finit en 9:49:48, Laurent en 12:05:00 et Germain en 14:05:59, son genou gauche ayant rendu l'âme.



Mon camarade Olivier du grand raid, celui que j'avais croisé dans la bananeraie avant le VAUCLIN finit quant à lui à la 45 ème place en 32:07:21: chapeau Olivier!
En résumé:
Points négatifs:
  • Ne pas prendre ou tester un nouveau matériel le jour J.
  • S'alimenter très régulièrement jusqu'au bout, j'ai lu dans un de ses cr que Ludovic POMMERET mange un gel toute les demi heure, j'en ai pris 4 en 10 heures...
  • Ne pas bâcler un laçage pour gagner 5 secondes et en perdre des tonnes avec de multiples ampoules.
  • Ne pas utiliser des cuissard de compression inadaptés à la longue distance.
  • Attention au surentrainement. Celui ci a limité ma course sur un plan musculaire.
Points positifs
  • La Frontale Fenix HP20, malgré toutes les difficultés, je n'ai jamais trébuché sur les 5 heures 30 de course dans le noir.
  • Balisage de la course parfait
  • Super organisation et amabilité des bénévoles.

    Fred, team life experience

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